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L’élevage de grillons VS l'élevage de bétail

Les risques liés à la consommation de viande


En 2015, un rapport de l’Organisation mondiale de la Santé a mis en garde contre les risques liés à la consommation de viande, classant celle-ci comme produit cancérogène et la viande rouge comme "probablement cancérogène". Cette mise en lumière a souligné les effets néfastes de la surconsommation de viande transformée.


Les conséquences écologiques et éthiques de la production animale

Outre ses impacts sur la santé, la production animale, en réponse à une demande mondiale croissante, engendre des conséquences écologiques sévères et suscite des préoccupations éthiques concernant le bien-être des animaux. Chaque année, des milliards de cochons, 19 milliards de poulets et 1.4 milliard de vaches sont élevés, exacerbant ainsi les problèmes environnementaux et sanitaires..


En fin de chaîne de production, la viande est généralement divisée en deux parties : la part comestible de l’animal et la carcasse. L'évaluation du coût d’opportunité d’un kilo de viande intègre cette dernière, mais sa valorisation ultérieure peut être complexe. Les taux de conversion varient selon les espèces : le poulet et le porc affichent des ratios de conversion plus élevés, atteignant environ 55%, tandis que le bovin, traditionnellement associé à des coûts d’opportunité plus élevés, présente un taux de conversion inférieur, estimé à seulement 40% (Sources: Nakagaki & De Foliart, 1991). 

 

L’impact environnemental du secteur de l’élevage


Un fait souvent méconnu est que le secteur de l’élevage est responsable de 14 % des émissions mondiales de gaz à effet de serre, soit approximativement autant que le secteur des transports. Son impact environnemental est donc considérable. De plus, l’élevage est un des principaux contributeurs à la pollution des rivières, des fleuves et des eaux côtières avec l'azote et le phosphore. 




 

Déforestation et production animale


Par ailleurs, l’élevage intensif du bétail est la principale cause de la déforestation de l’Amazonie. Il fut un temps où 80 % des zones déboisées au Brésil étaient converties en pâturages pour le bétail. Un terrain de football de forêts disparaît toutes les deux secondes, un constat alarmant résultant de la déforestation mondiale. Malgré leur importance pour le climat, la biodiversité et les populations, les forêts naturelles sont souvent abattues pour l'agriculture ou les plantations d'arbres, engendrant des conséquences désastreuses pour la planète. 


La sécurité alimentaire : Un défi pour l’avenir


La définition de la sécurité alimentaire s’applique lorsque tous les êtres humains ont, à tout moment, la possibilité physique, sociale et économique de se procurer de la nourriture permettant de satisfaire leurs besoins et préférences alimentaires pour mener une vie saine et active (Dury & Fouilleux, 2011). 


D’ici 2050, la population planétaire atteindra plus de neuf milliards d’individus. Environ 870 millions souffriront de malnutrition en raison du manque de nourriture (van Huis et al., 2013). Il est donc primordial de trouver une solution pour remédier à ce problème. Afin de répondre aux besoins de cette population grandissante, la quantité de nourriture produite devra augmenter de 60% (van Huis et al., 2013). De plus, la demande en protéines animales devrait aussi augmenter globalement de 76% d’ici 2050 (Alexandratos & Bruinsma, 2012).


La demande croissante en protéines animales


Dans les pays à revenu élevé, l’apport en protéines provenant de sources animales par personne était de 39g en 1961, de 52g en 2011 et sera de 57g en 2050. Pour les pays à faible et moyen revenu, l’apport en protéines provenant de sources animales était de 9g en 1961, de 20g en 2011 et sera de 25g en 2050 (FAO, 2017). 


Les ressources consacrées à l’élevage animal

Sachant que l’élevage de protéines animales entraîne des impacts néfastes sur l’environnement, une telle augmentation de la demande est inquiétante. En effet, près de 70% des terres mondiales propices à la culture sont utilisées pour la production animale et 10% pour la culture du grain nécessaire afin de nourrir les animaux. De plus, 18% des gaz à effet de serre proviennent de l’élevage animal. Concernant l’utilisation de l’eau potable, 8% est destinées à l’élevage animal (Seinfeld et al., 2011). 


Les insectes : Une solution pour la sécurité alimentaire


Le chercheur Arnold van Huis affirme que la consommation d’insectes par l’homme et les animaux pourrait contribuer à la sécurité alimentaire et faire partie de la solution (van Huis et al., 2013). Également, selon la FAO, une des façons de répondre au problème de la sécurité alimentaire humaine et animale est d’envisager l’élevage d’insectes (van Huis et al., 2013).


 L’élevage d'insectes : Accessible et écologique

La récolte et l’élevage d’insectes demandent peu d’investissement et sont accessibles à tous, même aux plus défavorisés. De plus, l’élevage des insectes peut se faire à petite échelle et ainsi offrir des opportunités de revenus pour les ruraux et les citadins. L’entomophagie permet donc de devenir un moyen de subsistance (van Huis et al., 2013).   


Les insectes : Une source nutritionnelle complète


En ce qui concerne leur valeur nutritionnelle, les insectes sont riches en protéines et contiennent tous les acides aminés essentiels, similaires aux protéines animales. Contrairement aux protéines végétales, qui ne fournissent pas tous les acides aminés essentiels dans les proportions optimales, à l'exception du soja. La composition nutritionnelle des insectes varie selon l'espèce, le stade de vie, l'habitat et l'alimentation.


Comparaison nutritionnelle entre insectes et viande


En général, ils sont également riches en acides gras, en fibres et en oligo-éléments tels que le fer, le cuivre, le magnésium, le manganèse, le phosphore, le sélénium, le zinc et le calcium. De plus, ils contiennent des antioxydants, de la vitamine B12 et présentent une faible teneur en cholestérol, avec des ratios oméga-3 et oméga-6 favorables. Par exemple, comparés à 100g de bœuf cuit, 100g de grillons rôtis présentent une teneur double en protéines, une fois et demie en lipides et en calories, ainsi que 7g de glucides, avec une quantité similaire de fer et 12 fois plus de calcium.


En somme, 100g de grillons rôtis équivalent à environ deux tasses, soit 500 ml, représentant une importante quantité par rapport à 100g de bœuf, ce qui en fait une option nutritionnelle à considérer lors des repas. 


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